Archives mensuelles : septembre 2019

Casino de Marrakech : Thomas Fabius condamné pour usage de faux

Thomas Fabius, fils de l’actuel Président du Conseil Constitutionnel et ancien Ministre des Affaires Étrangères Laurent Fabius, n’est pas vu d’un bon œil par les casinos de la planète. En effet, la progéniture de l’ex-Premier Ministre français aurait déjà escroqué bon nombre d’établissements aux quatre coins du globe. L’un d’entre eux, le Grand Casino La Mamounia de Marrakesh, a décidé de le poursuivre un justice. En effet, Thomas Fabius se serait fait passer pour un conseiller bancaire, faisant miroiter aux dirigeants du casino qu’un virement de 200 000 € venait de leur être adressé, et ce dans le seul but de miser aux jeux de casino.

Thomas Fabius, un escroc passionné par les jeux d’argent

Âgé de 37 ans, Thomas Fabius a déjà connu de nombreux déboires avec la justice. Il faut dire que ce dernier est passionné par les jeux d’argent voire même totalement addict. D’ailleurs, le mercredi 18 septembre dernier, le fils de l’ex-Président de l’Assemblée Nationale a comparu devant le Tribunal Correctionnel de Paris dans le cadre d’une procédure judiciaire portant sur une reconnaissance préalable de culpabilité. Ayant plaidé coupable, Thomas Fabius a été condamné à payer une amende de 75 000 € pour faux et usage de faux en écriture privée et escroquerie.

Rappelons que l’affaire a débuté suite au dépôt d’une plainte par la Société Générale. Il se trouve que Thomas Fabius s’est fait passer pour un conseiller bancaire travaillant pour le compte de cette banque. L’objectif de cette manœuvre : faire croire au Grand Casino La Mamounia de Marrakech — casino à qui il devait déjà de l’argent —, qu’un virement de 200 000 € allait être effectué incessamment sous peu, une opération qui lui aurait permis de jouer sans encombre. Mis en examen en 2016, Thomas Fabius a été accusé d’avoir rédigé un faux ordre de virement.

Le fils Fabius avait déjà tenté de duper des casinos de Las Vegas

Cela n’est pas la première fois que Thomas Fabius tente d’escroquer un casino. En 2015, sa passion débordante pour les jeux d’argent l’avait déjà conduit à rédiger des chèques en bois d’un montant dépassant 3,5 millions de dollars dans plusieurs casinos du Nevada, notamment ceux de Las Vegas. Dès lors, il est devenu la cible de plusieurs mandats d’arrêt délivrés par un procureur de l’état fédéral. Or, ledit mandat ne faisant foi qu’aux États-Unis, Thomas Fabius a pu échapper au sort qui l’attend.

Attiré par l’appât du gain et l’argent facile, Thomas Fabius semble être destiné à salir le nom de son père, un homme politique français respecté. Ce qui est sûr, c’est que les casinos de France et d’ailleurs ne lui font pas confiance. Et on comprend mieux pourquoi.

USA : dans l’Iowa, un casino refuse de verser les gains d’une joueuse de machine à sous

Dans l’état de l’Iowa, aux États-Unis, une joueuse a remporté un modeste gain aux machines à sous. Cependant, le casino refuse de lui verser ses gains pour des raisons pour le moins opaques. Retour sur une drôle d’affaire qui pourrait bien susciter l’intérêt des joueurs de chez nous.

Elle remporte 1 733 $ sur une machine à sous, mais n’est pas payée…

Un beau matin, Tamara Sheffield se rend à l’Ameristar Casino Hotel Council Bluffs, dans l’état de l’Iowa. Cette dernière a envie de se relaxer un peu, alors elle mise sur une machine à sous. Durant sa session de jeu, cette dernière parvient à toucher un gain peu grandiloquent mais non négligeable de 1 733 $. Suite à cette petite victoire, un responsable du casino vient vérifier la véracité du gain, comme le veut la politique du casino. Il est donc exigé de la jeune femme qu’elle donne son numéro de sécurité social afin que l’établissement puisse vérifier son identité…

C’est à partir de ce moment-là que la belle histoire tourne au vinaigre. En effet, alors que l’agent de contrôle vérifie l’identité de Tamara Sheffield, ce dernier découvre que la joueuse est inscrite sur une liste d’exclusion depuis plus de dix-sept ans ! L’employé du casino se servira de ce prétexte pour ne pas verser ses gains à la joueuse, laquelle s’est naturellement mise en colère, exigeant des explications. Après tout, elle n’a pas tort : si le fait qu’elle soit exclue de jeu pose à ce point problème, pourquoi le casino l’a-t-il laissé entrer ? Pourquoi lui a-t-il confié une carte de fidélité ? Pourquoi a-t-il encaissé ses mises de façon si avide, la joueuse étant une cliente fidèle et de longue date ? Tout porte à croire que pour l’Ameristar Casino Hotel Council Bluffs, l’exclusion est devenue un problème quand vint le temps de signer un chèque à la gagnante…

Quelle est la raison plausible du non-versement des gains ?

Exclue depuis 2002, la joueuse a misé des sommes importantes au casino, le même casino qui refuse aujourd’hui de lui verser les 1 733 $ qu’elle a gagnés de la manière la plus honnête qui soit. Il apparaitrait en vérité qu’à l’époque, Tamara Sheffield avait été exclue alors qu’elle portait encore son nom de jeune fille, à savoir Tamara Bean. Plus tard, elle s’est mariée et porte dorénavant le nom de famille de son mari. Le casino y voit-il une tentative d’escroquerie ? Quoi qu’il en soit, le problème demeure le même : la joueuse ne peut pas récupérer ses gains mais compte bien le faire. En parlant de machine à sous, il y a fort à parier que ce litige finira au tribunal…

Mega Moolah™ : le jackpot tombe une fois de plus à 4,7 millions de dollars !

Huit jackpots Mega Moolah™ sont tombés depuis le 1er janvier 2019 ! Le dernier en date a été décroché la semaine dernière par un joueur canadien. En effet, le jeudi 05 septembre, un joueur nord-américain a touché 4 746 748 dollars (CAD), soit l’équivalent de 3 255 645 euros. Et dire que ce dernier a accédé à la richesse grâce à un seule et même Spin ! Incroyable !

La machine à sous progressive Mega Moolah™ paye encore

Le 05 septembre dernier, un joueur de casino en ligne canadien a touché 4,7 millions de dollars CAD sur la machine à sous progressive de Microgaming Mega Moolah™. Il faut dire que s’il y a un jackpot progressif qui fait régulièrement la une des médias iGaming, c’est bien celui-là ! Concrètement, le joueur en question misait sur le casino mobile Yukan Gold, lequel n’est pas accessible aux joueurs français. Le parieur s’est dit qu’il tenterait bien sa chance à une machine à sous. Étant donné son succès aux quatre coins du globe, il a donc choisi Mega Moolah™. Une seconde après avoir effectué sa première mise, la nouvelle lui tombe devant les yeux : il vient de décrocher 4 745 748 dollars CAD ! Il était loin de se douter que celui lui arriverait…

Rappelons que c’est la huitième fois cette année que le jackpot progressif de la machine à sous Microgaming Mega Moolah™ fait un gagnant. À ce jour, pour la seule année 2019, ce ne sont pas moins de 63 millions de dollars US qui ont été distribués via les casinos du réseau Microgaming. En 2018, le jackpot progressif de Mega Moolah™ était tombé à sept reprises. On peut donc dire que l’éditeur et développeur de jeux de casino en ligne surclasse sa performance de l’année précédente.

Le jackpot progressif de Mega Moolah™ était tombé treize fois en 2017

Si 2019 est une année particulièrement généreuse en ce qui concerne le jackpot progressif de Mega Moolah™ (il est tombé quasiment chaque mois depuis le début de l’année, à l’exception des mois de février, d’avril et de juillet), il faudrait que Mega Moolah™ fasse encore cinq gagnants majeurs d’ici au 31 décembre 2019 si elle souhaite égaler son record établi en 2017 avec treize jackpots progressifs concédés aux joueurs.

Pour rappel, les cagnottes qui sont tombées depuis le 1er janvier 2019 sont élogieuses : 20 059 287 dollars le 30 janvier, 12 945 668 dollars le 05 mars, 3 308 063 dollars le 06 mars, 8 162 217 dollars le 04 mai, 5 543 986 dollars le 24 mai, 5 954 437 dollars le 10 août et 4 746 748 dollars le 05 septembre !

Belgique : le Conseil d’État annule les licences de jeux en ligne du Casino de Bruxelles

En Belgique, le Conseil d’État a tout bonnement supprimé les licences A+ et FA+ qui permettaient au groupe Casinos Austria Int. Belgium d’exploiter des jeux de hasard sur internet. Cela n’est pas la première fois qu’une telle chose arrive puisqu’auparavant, d’autres opérateurs de jeux de casino en ligne avaient dû faire face à l’indécision de l’État, lequel ne tolère pas le cumul de plusieurs jeux de hasard sur un même nom de domaine.

Le cumul des accès, un montage illégal selon la Cour Constitutionnelle

Comme nombre de ses prédécesseurs, le groupe Casinos Austria International Belgium vient de subir les conséquences d’un arrêt rendu par la Cour Constitutionnelle en 2018. En effet, à l’image de BM, Betfirst, Circus et le Casino de Knokke avant lui, le groupe qui exploite le Casino de Bruxelles s’est fait reprendre à l’ordre. Il faut dire que le cumul des accès — la mise en place d’un accès commun entre plusieurs opérateurs à une vaste gamme de jeux sur un seul et même nom de domaine —, n’est pas toléré en Belgique.

C’est un opérateur local de salles de jeux de hasard, Rocoluc, qui a dénoncé ce montage qu’il estime illégal. Pour ce faire, il l’a attaqué directement devant le Conseil d’État, qui a quant à lui interrogé la Cour Constitutionnelle à deux reprises afin de déterminer si la forme de cumul exercée est bel et bien illicite. Dans un arrêt datant du 19 juillet 2018, l’entité a finalement répondu par l’affirmative. À ce jour, la loi belge enfreindrait même la constitution puisqu’elle ne sanctionne pas le titulaire de plusieurs licences de jeux d’argent qui exploite ces derniers sur internet via une même URL. Cela est d’autant plus vrai que cette interdiction est bien ancrée dans le cadre des jeux de hasard réels (exploiter plusieurs jeux de nature différente dans un même établissement terrestre est prohibé en Belgique).

Le Casino de Bruxelles ne peut plus proposer de jeux d’argent en ligne

Techniquement, à ce jour, le Casino de Bruxelles ne dispose plus d’aucune licence lui permettant de proposer des jeux de casino et des paris en ligne. Tandis que Rocoluc a déposé plusieurs plaintes à l’encontre du Casino de Knokke, du Casino de Chaudfontaine et de Circus, les dirigeants du Casino de Bruxelles comptent tout de même reformuler une demande de licences + à la Commission des Jeux, une démarche audacieuse mais légitime si l’exploitant accepte d’adapter son dispositif d’accès en ligne aux différents jeux.

Rappelons que plus tôt cette année, le Ministre de la Justice Koen Geens avait expliqué devant le Parlement quel comportement adopter face au cumul de noms de domaine. Malheureusement pour lui, aucun accord politique n’avait été trouvé…