Selon une étude faite par la Fondation CODERE et l’université Charles III de Madrid, 43% des joueurs de poker espagnols jouent sur des sites non-régulés.

Une part importante vers les sites illégaux

« L’Espagne possède toujours une communauté de joueurs en ligne. Toutefois, la crise financière fait que les gens jouent moins souvent qu’avant et ils investissent moins dans les jeux en ligne. »

Lorsque les résultats d’aujourd’hui sont comparés à ceux des années précédentes, on peut avoir l’impression que le marché est devenu mature et que la légère baisse de joueurs de poker est due à une baisse globale du nombre de joueurs en ligne vu entre 2012 et 2013.

Le nombre de joueurs en ligne actifs en 2013 était d’environ 1.150.000, ce qui représente une baisse de 1.1% comparée à 2012.

« La donnée la plus significative de notre recherche est sans aucun doute celle qui concerne les joueurs actifs et les sites non-régulés. » a déclaré CODERE. « 43% des joueurs en ligne ont admis jouer à l’occasion sur des sites non-régulés, et environ 12.8% ont déclaré ne jamais jouer sur des sites régulés (en .es), ce qui signifie qu’ils jouent exclusivement sur les sites illégaux. »

En outre, de nombreux joueurs espagnols ont déclaré ne pas avoir beaucoup d’intérêt ou de crainte pour la régulation et ses conditions.

Selon l’étude, 27.4% des personnes interrogées ont dit de pas avoir la moindre idée de la location des serveurs, ou si les sites sur lequel ils jouent sont espagnols ou non.

La régulation des jeux en ligne en Espagne est effective depuis 2011. On arrive au stade où des baisses d’activité sont observées, ce qui fait que des voix s’élèvent de plus en plus en faveur d’éventuels changement pour redynamiser le marché. L’une des plus probables et potentiellement efficaces serait la fameuse réunion de pôles de joueurs entre certains marchés (à priori l’Italie et l’Espagne, sachant que la France avait refusé cette possibilité).

Pour la première fois depuis quatre ans, la province de Macau a communiqué des résultats en baisse en juin 2014, par rapport au mois de juin 2013.

Même Macau peut ralentir un peu

La baisse année sur année est de 3.7%. C’est la première fois depuis de nombreux mois que Macau ne montre pas une hausse de revenus. A force de voir l’enclave battre des records de profits et avoir toujours des mois en hausse, ces résultats ont de quoi étonner. Pourtant il ne s’agit pas d’une catastrophe et certains analystes avaient prédit cette petite baisse de régime.

A l’origine, les analystes prévoyaient une baisse de 4 à 6%, allant même jusqu’à 10% pour certains. Au final, la baisse est plus faible qu’attendu, ce qui peut être vu comme satisfaisant.

La raison qui motivait les analystes est bien évidemment la Coupe du Monde 2014. Les joueurs chinois dépensent de véritables fortunes à Macau, jouant à de nombreux jeux de casino avec en tête le baccarat, discipline maîtresse chez les asiatiques.

Mais pendant cet événement sportif mondial, il était attendu que ces joueurs chinois, du moins une bonne partie d’entre eux, allaient s’intéresser de près à ce Mondial. Entre ceux qui ont décidé de faire une pause pour suivre le football et ceux qui en plus de le suivre ont parié massivement sur certaines rencontres, les tables de jeux de casino ont été moins fréquentées et les revenus des établissements de jeux s’en est ressenti.

Une nuance importante cela dit : les casinos n’ont pas perdu d’argent, ils ont juste moins gagné que d’habitude.

D’autres raisons secondaires peuvent expliquer cette baisse, comme la croissance économique légèrement en baisse à Macau, ou encore le fait que les autorités s’activent de plus en plus pour tenter de faire reculer la pègre (criminalité, blanchiment d’argent et certaines formes de prostitution).

John Daly n’est pas le genre à se cacher ou à ne pas assumer son passé (parfois même son actualité) sulfureux. Que ce soit en matière de substance illicite, d’alcool, de malbouffe ou d’addiction aux jeux, Daly admet qu’il a eu des excès et il est même plutôt du genre à s’en moquer que d’éviter le sujet.

Un homme haut-en-couleur

A propos des excès qu’il a connu au fil de sa vie, John Daly a admis qu’il avait eu des pertes astronomiques au casino. Beaucoup d’observateurs le savaient déjà mais avoir une estimation plus ou moins précise du montant est toujours « intéressant ».

D’après l’intéressé, les pertes occasionnées au casino pendant un peu plus de 15 ans se chiffrent en dizaines de millions de dollars, environ 50-60$ millions.

En 2006 lorsque Daly sort son autobiographie, il raconte déjà ses pertes de jeux. Dans cet ouvrage, il parle entre autres d’une session de 5 heures aux machines à sous pendant laquelle il aurait perdu 1.65$ millions. A cette occasion, il jouait à 5.000$ le spin… !

« J’adore l’action, j’adore l’adrénaline que je ressens dans les casinos. J’ai déjà joué aux machines à sous pendant 2 jours. J’ai joué au blackjack pendant 2 jours. Je me levais seulement pour aller aux toilettes. Le temps passe très vite et si j’avais la chance de gagner, je continuais de jouer encore et encore. »

Peut-être que si Daly peut en parler aussi sereinement, c’est aussi parce qu’il s’est beaucoup calmé avec le temps.

« Maintenant si je vais au casino, je ne joue que sur des machines à sous à 25$. Si je gagne un peu, je vais peut-être monter aux machines à quelques centaines de dollars. Mais je ne joue plus comme je jouais avant. »

Malgré tout, Daly ne regrette pas car c’était une période où il s’est « beaucoup amusé ». Il comprend mieux l’importance de jouer à hauteur de ses moyens. C’est une notion qui différencie le joueur compulsif (celui qui dépense plus qu’il ne peut) du joueur qui peut se permettre de dépenser des fortunes sans que son quotidien ne soit affecté.

Depuis quelques temps, une affaire de justice est en train de se jouer entre le casino Golden Nugget de Las Vegas et un groupe de joueurs asiatiques qui avaient gagné gros au baccarat suite à une erreur de casino. Revenons sur les faits.

Les joueurs profitent d’une erreur du casino

Dans la nuit du 30 avril 2012, 14 joueurs asiatiques jouaient au mini-baccarat quand ils ont remarqué que les cartes n’étaient pas mélangées. Ils ont donc profité de cette erreur du casino pour augmenter leurs mises, passant de 10$ la main à 5.000$, histoire de profiter au maximum de ce moment de chance.

Ils sont finalement repartis avec 558.900$, payés immédiatement, mais se sont vus refuser le reste des gains pour une valeur de 977.800$.

D’après le Golden Nugget, ce gain était illégal parce que les cartes n’étaient pas mélangées, comme aurait dû le faire le concepteur des cartes, la société Gemaco. Cette dernière a d’ailleurs exprimé son regret d’avoir fait une « grave erreur ».

Gemcao n’en est pas à son coup d’essai dans le domaine. En effet, le défaut présenté sur certaines cartes (faces cachées) a permis à Phil Ivey de gagner 7.8£ millions au Crockford Casino de Londres et 9.6$ millions au Borgata. Naturellement les deux casinos ont porté plainte pour essayer de ne pas payer.

En première instance, les 14 joueurs avaient eu gain de cause. Le Golden Nugget a alors décidé de faire appel. Juste avant l’appel, le directeur du casino a proposé aux joueurs de payer leurs gains s’ils abandonnaient les charges de Golden, qui incluaient des détentions illégales et de la discrimination raciale. Les joueurs ont refusé l’amiable car il était trop tard et qu’ils sentaient qu’ils avaient la situation en main… Après cela, ils ne demandaient pas que leurs gains mais aussi des dommages et intérêts.

Malheureusement pour eux, la décision de justice en appel a donné raison au casino, qui n’a donc pas à payer quoi que soit. Il s’agit d’une décision surprenante car un joueur peut se faire accuser de tricher s’il utilise du matériel en sa possession et qu’il en tire un avantage. Or dans cette affaire, l’entièreté de la faute est pour le casino, qui aurait dû vérifier son matériel avant.

Les joueurs vont probablement aller en cassation, mais contrairement à ce qu’ils pensaient, ils ne tiennent pas le casino par les c……. Triste affaire.

Le développeur de jeux sociaux (et principalement de jeux de casino sociaux) DragonPlay vient d’être racheté par Bally Technologies pour 51$ millions. Alors que DragonPlay est estimé à 100$ millions, il semblerait que le deal ait été revu à la baisse pour certaines raisons. L’accord sera finalisé dans le courant du mois de juillet 2014.

Bally investit dans les jeux sociaux

Avec ce nouvel achat, Bally Technologies espère améliorer sa position dans le domaine des jeux de casino sociaux. La maîtrise de DragonPlay devrait permettre à son acquéreur d’avoir des moyens supplémentaires pour devenir plus compétitif dans ce domaine très prometteur.

DragonPlay est une firme qui a lancé plusieurs applications avec succès comme Live Hold’em Pro, DragonPlay Slot ou encore Wild Bingo. Leurs jeux sont joués par des milliers et des milliers d’utilisateurs chaque jour.

Bally Technologies est une société qui fabrique des machines à sous terrestres ainsi que des jeux de table et est implanté sur tous les continents. C’est l’un des acteurs les plus importants du marché et il approvisionne même des jeux pour certains casinos en ligne.

Le PDG de Bally, Richard Haddril : « Avec tous les revenus générés par les applications sur smartphone et tablette, DragonPlay a prouvé son efficacité dans le domaine des mobiles, en montrant la plus forte expansion lorsqu’il s’agit de jeux sociaux. »

Le fondateur et PDG de DragonPlay, Sharon Tal : « Je suis confiant dans le fait qu’élever la bibliothèque de jeux, de machines à sous reconnues et de jeux de table va apporter aux joueurs réguliers une plus-value intéressante grâce à une expérience de jeux encore plus solide, et cela devrait par la même augmenter la capacité de croissance de DragonPlay. »

Tropezia Palace est sans conteste la meilleure plateforme de jeux de casino en ligne pour les Français. Avec son interface réactive et le nombre impressionnant de jeux, Tropezia a fait sa place et est maintenant confortablement installé en leader du marché français.

Une panoplie de bons jeux

Les résidents français auront accès à toute une panoplie de jeux. 5 fournisseurs proposent leurs jeux : BetOnSoft, Betsoft, Leander Games, Rival Gaming et surtout Netent. Voilà ce à quoi les joueurs français ont droit.

Pour les chanceux qui ne résident pas en France, le choix pourrait être encore meilleur avec d’autres fournisseurs en plus comme Microgaming et sa tonne de jeux, mais aussi avec Cryptologic et NextGen Gaming.

L’ajout de l’éditeur Netent il y a quelques mois a été un sérieux boost à l’affluence de Tropezia Palace. Dorénavant, les joueurs se dirigent en priorité vers les créations des suédois de Netent. Leurs jeux sont tellement réussis et originaux que la plupart des joueurs reviennent sur ce casino en ligne pour eux. Un ajout de qualité donc…

Un bonus de bienvenue parfait

Un autre point important qu’il faut noter sur Tropezia est son bonus de bienvenue. Si vous êtes habitué des casinos en ligne, vous savez que lorsque vous déposez avec un bonus, vous devez effectuer des conditions de mises avant d’avoir une chance de pouvoir retirer des fonds.

La plateforme vous laisse en quelque sorte une « profondeur » (plus d’argent quand vous déposez) mais cela n’est pas gratuit car vous êtes tenu de jouer un certain montant avant d’être libre. Avec Tropezia, le problème disparaît. Il s’agit d’une des rares plateformes à proposer un bonus de 100% jusqu’à 100 euros mais sans conditions de mises.

Cela signifie que lorsque vous faîtes votre dépôt, vous pouvez retirer quand vous le voulez. Jouez 10 minutes, 1 heure ou toute une soirée, peu importe ! C’est une raisons supplémentaire qui explique le succès de ce casino en ligne. N’hésitez pas à essayer !

Le Deutsche Bank vient de se séparer de son casino The Cosmopolitan pour la somme de 1.73$ milliard après des années à perte. Cet établissement de jeux de Las Vegas a été vendu à la société Blackstone.

Un des investissements les plus importants de Vegas

La banque d’investissement allemande a déclaré que le contrat pourrait encore être légèrement remanié et que la somme d’argent pourrait varier.

Blackstone, qui possède des biens immobiliers à hauteur de 81$ milliards, se décrit comme une société pouvant dénicher les meilleures opportunités pour les investissements de ce genre. Elle possède près de 1.000 propriétés dans le Nevada et dans la ville de Las Vegas, faisant de cette société l’une des plus influentes de cet état. De plus, Blackstone avait racheté des parts de Caesars Entertainment.

« Blackstone reconnaît la valeur et le potentiel du Cosmopolitan et de Las Vegas, et attend de travailler d’arrache-pied pour remettre la situation financière à flot. » a déclaré Tyler Henritze, un responsable de Blackstone.

Une des dernières acquisitions importantes de Las Vegas était la construction du Cosmopolitan pour 3.9$ milliards. La Deutsche Bank avait décidé de reprendre la construction de cet établissement après que le payeur originel n’ait pu honorer le coût exorbitant. Quelques années après, et après des années à perte, la séparation semblait évidente pour la banque allemande.

Malgré son côté original à Las Vegas, le Cosmopolitan n’a pas su attirer de clientèle fidèle, en tout cas pas suffisamment. Blackstone apportera-t-il du changement pour relancer ce casino.

En tout début de semaine, les autorités de Shanghai ont mis la main sur le plus gros réseau de jeux d’argent en ligne depuis l’apparition d’internet. Un coup de filet historique pour la Chine qui stoppe un groupe qui a généré en tout et pour tout 18$ milliards !

Un moment historique

Au total, les autorités ont arrêté 63 personnes impliquées dans ce réseau. Les sommes générées donnent le tournis et battent tout ce qui a été fait pas le passé dans ce domaine. Avec 18$ milliards, les organisateurs ont vraiment la poule aux œufs d’or.

Ce groupe jouait le rôle d’intermédiaire entre les joueurs chinois en mal de flambe et des sites de jeux étrangers. Les Chinois n’étaient pas autorisés à aller sur ces sites pour jouer de l’argent. L’intermédiaire permettait donc de faciliter les transactions entre les deux et il récupérait bien entendu sa part.

Plus de 10.000 joueurs ont pu ainsi jouer en ligne illégalement sur une durée de 10 ans. Le groupe basé à Shanghai était le plus important découvert à ce jour.

En plus des arrestations, les autorités ont gelé quelques 58 comptes bancaires qui aidaient à l’opération et ont saisi 60.000 yuan en cash et ordinateurs. Ce n’est qu’une paille par rapport aux sommes générées puisque cela équivaut à moins de 10.000$.

Selon la police, un homme de 41 ans nommé Hong est à la tête de ce groupe et est actuellement activement recherché. Si l’homme est bien organisé, il doit être déjà loin…

Une femme originaire du New Jersey s’est récemment fait épingler pour avoir essayé de faire croire qu’elle s’était fait voler son identité et que le voleur avait utilisé sa carte bancaire pour dépenser une forte somme sur un casino en ligne. Malheureusement pour elle, les enquêteurs ont découvert qu’il s’agissait de ses propres pertes, qu’elle tentait de se faire rembourser.

Une tentative échouée pour cette joueuse compulsive

Les jeux de casino en ligne (ainsi que le poker en ligne) sont légaux au New Jersey depuis Novembre 2013. Depuis le lancement, de nombreux résidents se sont inscris sur des sites de jeux mais globalement l’affluence est un peu plus faible que les estimations. En cause les problèmes liés aux dépôts des joueurs, refusés dans un peu plus de 50% de cas.

D’après le communiqué de la presse, Diana Zolla a « tenté de tromper les autorités en prétendant que quelqu’un lui avait volé son identité, créé un faux compte en ligne, et a joué et perdu l’équivalent d’environ 10.000$. »

L’enquête sur cette fausse perte d’identité a commencé en janvier 2014. Selon la police, elle a assuré que les 9.565$ de pertes n’étaient pas ses pertes. Mais en vérifiant ses connexions, en interrogeant l’opérateur internet, le site de jeux et sa banque, les enquêteurs se sont rendu compte qu’elle avait elle-même créé ce faux compte. Elle est accusée de tromperie de vol.

La Division des Jeux du New Jersey et la police d’état entreprennent le travail ensemble pour détecter d’éventuelles fraudes sur ce marché. Dommage pour cette joueuse compulsive qui a cru pouvoir claquer presque 10.000$ dans le casino en ligne et se faire rembourser. Si c’était tellement facile, beaucoup plus de joueurs tenteraient la manœuvre et jouer de l’argent sur un casino en ligne deviendrait une activité sans risque !

Alors que les jeux de casino en ligne sont légaux au New Jersey depuis fin novembre 2013, l’activité des salles de poker et casinos en ligne a été satisfaisante, quoiqu’un peu décevante par rapport à la plupart des estimations. Comment expliquer le décalage entre ce que certains ont tablé comme revenus et les résultats inférieurs ? Le problème principal semble être un problème de cartes de crédit…

La moitié des demandes refusées

Les joueurs du New Jersey ont eu des problèmes récurrents pour déposer de l’argent sur les établissements de jeux en ligne depuis le début. Au total, seules 45% des demandes de dépôts par carte de crédit ont fonctionné… Un constat aberrant.

Logiquement, pour des revenus inférieurs aux estimations, on regarde à des soucis concernant le marketing, la qualité du logiciel, etc… Mais là ce sont les cartes de crédit, en particulier les Visa qui ont empêché près de la moitié des demandes.

Mark Katz de la société CAMS LLC a confirmé que ces problèmes constituaient le principal obstacle aux revenus des opérateurs. CAMS s’occupe des processus de paiement pour les casinos Trump Plaza, Trump Taj Mahal et le Borgata.

« Les joueurs du New Jersey continue d’avoir des difficultés pour utiliser librement leurs cartes de crédit. La Commission des Jeux continue de travailler pour résoudre ce problème avec les institutions financières, les banques et les sociétés de cartes de crédit et tous les acteurs susceptibles de pouvoir aider à une résolution rapide. »

Les cartes Mastercard restent le meilleur choix pour les joueurs avec un taux d’acceptation de 73% (ce qui est tout de même insuffisant…) alors que les cartes Visa n’acceptent que 44% des demandes des joueurs. Les cartes Discover et American Express n’ont pas communiqué leurs chiffres.